Cela pourrait ressembler un pitch de film américain, entre Loire et Rhône. Le 8 août 2024, une dizaine de policiers sont envoyés chez un ingénieur informaticien, un geek, que son entreprise, Solutec, soupçonne de recel de données sensibles.
À 6 h, les policiers trouvent son logement lyonnais vide. Le jeune homme n’est, en fait, pas bien loin. Il est arrêté dans la Loire, chez ses parents, une heure plus tard. Il passera la journée en garde-à-vue, de 9 h à 17 h.
Cette histoire, c’est ce qui est arrivé à Yanis C. qui sera jugé vendredi 20 juin, au tribunal judiciaire de Lyon. Avec quelques nuances (notables) cependant. Si la garde-à-vue et le débarquement chez les parents ont bien eu lieu, les « données sensibles » sont en réalité une liste de mails professionnels de salariés de l’entreprise Solutec.
Quant au « geek » en question, il s’agit avant tout d’un représentant du syndicat Solidaires informatique, en conflit avec son employeur depuis de nombreuses années.

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